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Révolution et destins personnels
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14 juin 2010

Le marquis de La Fayette

Entre 1757 et 1773 : Marie Joseph Gilbert Motier, dit Le marquis de la Fayette est Né à Chavaniac, Auvergne (France) le 06/09/1757.

Issu d'une famille d’ancienne noblesse, dés l'âge de 13 ans il se retrouve orphelin mais fortuné et fut élevé par ses tantes.
 

         La Fayette avait  17 ans lorsqu’il refusa une charge de la cour qui lui aurait assuré une vie confortable pour poursuivre une carrière militaire comme son père. Il entre à la maison militaire du roi en 1772.

 

Entre 1777 et 1783: Parti aux États-Unis pour la cause des colons américains pendant un certain temps où il participe à de nombreux combats comme, La guerre déclarée à l'Angleterre, la défense de la Virginie et à la victoire de Yorktown. 

En attendant Le 3 septembre 1783, où le traité consacré à l'indépendance des Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord, qui sera signé à Versailles, La Fayette décida de revenir en France. A son retour, il est désormais converti aux idées démocrates notamment en raison de son amitié avec Benjamin Franklin et George Washington (ce dernier qu’il considère comme un père).

Entre 1788 et 1790 (son apogée) : Le 17 février 1788, le noble et fortuné marquis va créer avec Brissot et l'abbé Grégoire la Société Ami des Noirs, pour l'abolition de la traite et de l’esclavage.

La Fayette est élu député de la noblesse de Riom pour la réunion des Etats généraux qui a eu lieu le 5 mai 1789.
Dès le 11 juillet 1789, à l'Assemblée nationale, il présente un projet de Déclaration européenne des droits de l'homme et du citoyen (dont s'inspirera le Bill of Rights américain de décembre 1791).
Le 13 juillet, il est élu vice-président de l'Assemblée et le 15 juillet, prend la tête de la garde nationale.
Le 17 juillet, il invite ses troupes à adopter une cocarde tricolore (mais est-ce l’hasard qui fait qu’on y retrouve les trois couleurs de la bannière américaine?).   
   
Malheureusement, il ne tarde pas à être tiraillé entre son obligation de protéger le roi et son désir de faire progresser les idées libérales de la Révolution. Ce qui s'est vu le 5 octobre 1789 puisqu’il s’est montré maladroit dans la défense du Château de Versailles mais pour autant reste l’homme de confiance du roi.
 Le marquis de La Fayette, surnommé «Héros des Deux Mondes», est au sommet de son heure de gloire le 14 juillet 1790, à l'occasion de la Fête de la Fédération, (fête qui commémorent le premier anniversaire de la prise de la bastille) quand il prête serment devant le roi au nom de la garde nationale.


Entre 1791 et  1800 : La Fayette est définitivement discrédité auprès du peuple le 17 juillet 1791.
La Fayette donne l’ordre de tirer sur les manifestants du Champ de Mars, venus demander la déchéance du roi.
Cet événement entraîne une crise politique.
Le 10 août 1792 Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont internés (prise des Tuileries). C'est la fin de la monarchie française.
Le 19 août 1792, le marquis LaFayette est déclaré traître à la nation
 . Alors obligé de se réfugier à Liège, il sera capturé par les Prussiens puis les Autrichiens, gardé prisonnier à Olmutz, en dépit des interventions de sa femme et des États-Unis.
 Sa libération sera obtenue par Napoléon au traité de CampoFormio en 1797. Le Directoire lui interdit cependant de rentrer en France.Il ne rentera qu'en Mars 1800,
après sa radiation de la liste des émigrés.

Entre 1802 et 1834 : le marquis libéral est l’une des rares personnes à s’opposer au titre de consul à vie de Napoléon ; et ne s’arrêta pas là puisqu’ en 1804, il vote contre le titred'Empereur. Avec Fouché, il participe à la déchéance de l'Empereur. La fin du Premier Empire l'incite à revenir sur le devant de la scène politique ; élu député de Seine-et-Marne lors des cents jours, il demande l'abdication de Napoléon 1er. Député de la Sarthe en octobre 1818, puis à nouveau de Seine et Marne en septembre 1819. Réélu député en novembre 1822, à Meaux, il est battu aux élections de 1823.

Lors de la révolution dite des Trois Glorieuses, en 1830, il retrouva sa popularité de l'année 1789, il retrouve (à près de 73 ans !) le commandement de la garde nationale. Le 31 juillet 1830, il accueille à l'Hôtel de ville de Paris le duc Louis-Philippe d'Orléans, qui est comme lui un noble libéral attaché à la Révolution. Il réussit à convaincre les insurgés parisiens de le porter sur le trône.
Le «Héros des Deux Mondes» meurt à 77 ans en pleine gloire en 1834.Ce n'est qu'après sa mort (1834) que l'on prit conscience vraiment de la place éminente qu'il tenait dans la vie du pays. Il eut des funérailles nationales, et, aux U.S.A le deuil fut porté pendant un mois pour honorer « la mort du dernier major-général de la guerre d’Indépendance ».

Texte de Seye A. (seconde lycée Douanier Rousseau).

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